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La violence narrative
En quête d'une réforme constructive des rapports humains
28 €, 2019, 639p., ISBN : 978-2-87060-188-4
La présence massive de la violence sur notre planète n’a cessé d’interpeller les chercheurs, qui portent néanmoins l’attention sur l’idée que la violence concerne le corps, en particulier la force physique pour dominer, tuer, détruire ou endommager, concrétisée par des actes qui provoquent des douleurs corporelles et des souffrances psychiques. Cette thèse fait rarement allusion à la violence narrative qui, d’une part, agit d’une façon performative dans les dialogues, par la menace, la colère ou l’incitation à la violence, et, d’autre part, raconte la violence par des récits et des images, qui impliquent des souffrances morales, lesquelles expriment les violences ou les causent. L’auteur montre comment le schème de la violence régule la mythopoétique depuis le monde archaïque jusqu’au cœur de la littérature actuelle, enrichie par les moyens techniques qui contribuent au développement du septième art (cinéma), d’autres arts (photographie, télévision, bande dessinée, jeux vidéo, multimédias) et des réseaux sociaux, déroulant une mythotechnique fascinante, mais inquiétante à cause de la profusion de la violence narrative qui divertit des milliards d’êtres humains. Il conclut, en prenant pour guide les souffrances qui y sont impliquées, que notre contemporanéité, qui associe monde technico-économique et aspirations démocratiques, requiert une nouvelle culture qui prendrait la souffrance comme mesure des actions et qui ferait la promotion de l’esprit critique et de l’émulation au détriment des rivalités intempestives, avec comme repère l’émulation ludique, éducative et politique, afin de réaliser une interculturalité et une vigilance environnementale, capables de réguler, en plus de la violence physique, les violences verbales et narratives.